Emballages, conditionnements  et packagings : Ce qui se cache vraiment dans nos emballages

Emballages, conditionnements et packagings : Ce qui se cache vraiment dans nos emballages


Vous vous souvenez de ce superbe maillot de bain rouge que vous avez commandé sur internet pendant le troisième confinement, en rêvant du jour où les plages allaient rouvrir et le soleil réapparaître ? Oui celui qui est arrivé en seulement deux jours ! N’avez vous pas été étonné par la quantité d’emballage qui l’entourait ? Un cintre, une pochette en plastique zippée pour le ranger, du papier de soie pour l’emballer et enfin un emballage en plastique pour le transporter : ça fait beaucoup là non ? On trouve aussi, c’est pourquoi aujourd’hui on avait envie de se pencher sur les impacts des packaging, conditionnements et emballages dans l’industrie de la mode. Are you ready ?

Revenons-en aux bases

Le packaging, le conditionnement et l’emballage c’est la même chose ? Eh bien non. Le packaging est avant tout un élément marketing, il vise à attirer l’attention en rayon, à communiquer un message et à contenir un produit. À la différence, ce qui est directement en contact avec le produit est ce qu’on appelle le conditionnement. Enfin, l’emballage permet l’envoi du produit et a donc une mission logistique.

Le surconditionnement et le suremballage de votre nouveau maillot de bain ne sont malheureusement pas une exception. En effet, constitués principalement de housses en plastique transparent, de cintres en plastique à usage unique et de cartons, le conditionnement et l’emballage sont utilisés par l’industrie textile pour :

  • Acheminer des matières ou des produits entre des usines lors de la production.
  • Amener des produits entre le dernier lieu de production et l’entrepôt de stockage ou le point de vente.
  • Acheminer le produit vers les consommateurs via le shopping en ligne. Et ce suremballage n’est pas prêt de s’arrêter avec l’augmentation des ventes sur internet !

Si, comme nous, vous avez déjà commandé des vêtements sur internet, vous avez sûrement dû faire face à des aberrations : des tailles de cartons démesurées pour le produit, l’ajout de nombreux goodies, du papier de soie… Lors de l‘expérience d’achat en ligne, les produits sont manipulés quatre fois plus, ce qui implique l’utilisation de sept fois plus d’emballage en moyenne. De même,selon une étude effectuée par ecoconso en Belgique, sur 621 paquets envoyés en Belgique, le taux de remplissage des boîtes n’est que de 63% en moyenne. L’impact du commerce en ligne est particulièrement problématique étant donné qu’en Europe, environ 10 milliards de colis sont envoyés chaque année et qu’aux Etats Unis, ce chiffre avoisine les 100 milliards.

Quels sont les problèmes que cela pose ?

L’impact environnemental de telles pratiques est très élevé. En effet, le suremballage entraîne une diminution des ressources, notamment pétrolières puisque la majorité des emballages sont en plastique. A cela s’ajoute une création de déchets qui sont très rarement recyclables ni recyclés. Enfin, ce type de conditionnement et d’emballage est énergivore et polluant. Bon on a un peu plombé l’ambiance, mais promis les nouvelles sont plus réjouissantes en-dessous.

La solution : des emballages qui cartonnent !

Pour limiter l’impact environnemental des emballages et conditionnements a été imaginée l’écoconception. Cette pratique consiste à réduire les emballages à la source, à améliorer la recyclabilité et à sensibiliser les consommateurs. Pour ce faire, certaines marques ont recours à l’emballage réutilisable Repack*(cf. la petite photo en -dessous)*. Le client qui reçoit un colis emballé dans un Repack n’a plus qu’à plier l’emballage et à le déposer dans la boîte postale la plus proche de chez lui. Le Repack est alors envoyé dans l’entrepôt du même nom, nettoyé puis réutilisé. Il constitue une belle avancée pour le secteur étant donné que le Repack est, dès le deuxième usage, 31% moins polluant qu’un emballage en plastique et 21% moins qu’un emballage en carton.

Pour réduire l’impact de leurs emballages et conditionnements, les marques peuvent aussi :

  • Utiliser des emballages adaptés aux produits et les plus petits possibles pour optimiser le remplissage des transports.
  • Favoriser les emballages mono-matériau car plus simple à recycler.
  • Optimiser les quantités des colles et adhésifs.
  • Choisir des emballages recyclés.

Et moi, comment puis-je aider ?

  • Essayez de grouper vos achats au sein d’une seule et même commande.
  • Ne commandez pas 2 fois le même articles en 2 tailles différentes ! Prenez votre taille habituelle, quitte à ne renvoyer qu’au cas où ça ne va pas. ;)
  • Réutilisez au maximum les emballages.
  • N’hésitez pas à écrire à la marque si vous trouvez son suremballage aberrant !
  • Pensez à opter pour des produits sans emballage ou avec les packaging les plus simples possibles.
  • Privilégiez les conditionnements en verre, et si cela n’était pas possible en carton ou en plastique recyclable.

Voilà, on espère que cet article vous aura permis de mieux comprendre l’impact des emballages sur notre planète et vous aidera à faire des choix plus responsables lors de vos achats de vêtement ! Pour vous y aider aussi, retrouvez les évaluations de vos marques préférées sur notre app Clear Fashion :

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